Ali Salem Tamek, militant sahraoui exemplaire, va-t-il faire évoluer le Maroc ?
« J’ai toujours dit que dans ce pays, les droits humains s’arrêtent à la question du Sahara. Quiconque dit que le Sahara n’est pas marocain, ne peut bénéficier des droits humains ». C’est ainsi que s’exprimait en 1993 Hassan II, assumant avec cynisme la cruauté des années de plomb. La libération et la grâce royale dont ont bénéficié en janvier dernier douze condamnés sahraouis dont Ali Salem Tamek correspondent-elles à une nouvelle donne au Maroc et à la capacité de Mohamed VI à imposer des changements, à faire taire les sécuritaires, l’armée ? Les signaux sont depuis janvier contradictoires et une nouvelle donne concernant le pilotage du conflit du Sahara occidental peu perceptible ! Ali Salem Tamek avait été condamné en octobre 2002 à deux ans de prison ferme. Peine…