Le royaume du Maroc occupe depuis 1976 le Sahara occidental et organise, là où il dispose d’une certaine influence, des pressions sur syndicats, villes, associations, journaux, voire même sur de prestigieuses institutions culturelles ou universitaires, avec comme seul message : pas touche au Sahara marocain! En mai, il s’est servi de manière obscène de ses jeunes pour faire pression sur le gouvernement et le peuple espagnol. Aujourd’hui comme souvent en France il se sert de citoyens français d’origine marocaine par leurs parents ou grands-parents pour imposer sa vision nationaliste, quel que soit le droit international, quelle que soit la lutte d’un peuple pour son indépendance : le Maroc est souverain au Sahara occidental. Ce qui vient de se passer ce 30 juin 2021 au Conseil municipal d’Ivry/sur Seine dépasse toutes les limites…
À l’heure où Rabat envoie des menaces à l’Espagne si elle n’arrête pas le Secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, actuellement soigné pour Covid 19 dans un hôpital à Logroño, dans le nord de la Péninsule, près de 300 ONG écrivent à Madame Bachelet, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, pour l’exhorter « à prendre d'urgence des mesures publiques pour dénoncer la dernière répression observée dans les territoires occupés du Sahara occidental. » (suite…)
Depuis le 13 mai 2021, l’association des Amis de la RASD/France, observe avec effarement les images d’hommes, de femmes, de jeunes surtout qui tentent à tout prix de fuir leur pays, le Maroc, pour rejoindre à la nage ou à pied la ville autonome espagnole de Ceuta sur la côte Nord-Africaine. La presse en a dénombré 8000, dont 2000 jeunes de moins de 16 ans. Et ce malheureux nourrisson, sauvé par un garde-côte, qui a beaucoup ému, a fait sans doute le tour des médias de la planète. Les journaux et médias français ont mis quelques jours pour comprendre le contexte de cette nouvelle migration et s’étonner pour certains de la conduite des autorités marocaines. Il était en effet question pour Nasser BOURITA, Ministre et homme des basses œuvres de…
Le vendredi 16 avril 2021, dans la ville de Smara, territoires occupés de la RASD, Hammadi Naciri s'est attaché à un camion de la Minurso (ONU) pour protester contre le silence des Nations Unies face aux violations des droits du Peuple Sahraoui et dénoncer la situation grave faite à Sultana Khaya et à sa famille. A la veille de la réunion du Conseil de sécurité consacrée au Sahara occidental, voilà un témoignage parmi d’autres de la résistance du peuple sahraoui à la répression marocaine dans les territoires occupés de la RASD et la nécessité d’élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance du respect des droits de l’homme.
La situation au Sahara occidental occupé par le Maroc s’est particulièrement aggravée depuis la rupture du cessez-le-feu entre le royaume alaouite et le Front Polisario, le 13 novembre 2020. Il faut rappeler que c’était la société civile sahraouie, dont une majorité de femmes, qui manifestait à travers un sit-in pacifique à Guerguerate, dans la zone tampon démilitarisée au sud du mur de séparation, à l’extrême sud-ouest du Sahara occidental, quand les troupes marocaines sont intervenues pour les déloger par la force. (suite…)
La situation des civils sahraouis dans le territoire occupé par le Maroc s'est particulièrement aggravée depuis que la guerre a repris, le 13 novembre dernier, suite à l'attaque par les troupes marocaines d'un groupe de manifestants sahraouis pacifiques dans la zone tampon démilitarisée de Guerguerate. Il s'agit clairement de représailles, destinées à faire taire les partisans de l'autodétermination qui pourraient s'enthousiasmer de la reprise de la lutte armée. Le pouvoir marocain ne veut actuellement qu'une chose : maintenir le silence sur ce qu'il se passe vraiment au Sahara occidental, pour continuer à y agir en toute impunité. Mais il se trouve que des civils sahraouis n'ont pas peur. Parmi eux, Sultana Khaya, jeune femme sahraouie de Boujdour qui, malgré les coups redoublés qu'elle reçoit, a fait le choix d'aller au bout…
Traduction par l’AARASD d’un article de Cristina Martínez Benítez de Lugo paru sur le site Contramutis : https://contramutis.wordpress.com/2020/11/19/en-tiempos-de-guerra-venganza-contra-civiles/ Hayat Daiya, la jeune fille de 12 ans détenue par la police marocaine Une jeune fille de 12 ans et d’autres mineurs parmi les victimes de la répression marocaine. La population sahraouie des territoires occupés demande à la Croix Rouge internationale (CICR) d’intervenir en urgence pour que le Maroc respecte la Quatrième Convention de Genève sur la protection des civils en temps de guerre. Contramutis - Cristina Martínez Benítez de Lugo « El Aïoun est en feu » commente pour moi au téléphone un habitant de cette ville occupée, capitale du Sahara occidental. La répression arbitraire et violente de civils sahraouis a toujours été une constante dans les territoires occupés. Mais depuis le début de…
Face à la reprise du conflit armé au Sahara Occidental, je pense aux violations et avertissements qui ont précédés dans la zone tampon de Guerguerat. Je pense à Ahmed Salem Ould Ahmed Ould Lemgheimadh, un jeune commerçant de 24 ans, originaire de Laâyoune et régulièrement de passage en Mauritanie. Le 27 janvier 2019, il bloque la route et la circulation dans la zone tampon pour protester contre le traitement injuste qu'il a reçu des douanes marocaines. (suite…)
Lire la tribune de Naâma Asfari : « Gdeim Izik : le droit à la colère - La colère qui a permis de poser les termes du conflit » - PDF Cette Tribune est reprise largement par les Associations de solidarité en Europe et dans la Presse entre autres par L’HUMANITÉ - Tribune Humanité NA ; MEDIAPART - Gdeim Izik Le droit à la colère EL WATAN - Gdeim Izik, le droit à la colère ORIENT XXI - Gdeim Izik. Colère d’Achille, colère des Sahraouis L’Actualité des Progressistes - Sahara Occidental Gdeim Izik : le droit à la colère Le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental publie une version en anglais